Il est présent dans nos foyers, nos bureaux, nos mosquées particulièrement et des fois on le porte sur soi ; il s’agit du Coran, livre sacré de tout musulman. Or, le Coran est en phase de devenir un simple objet de décoration dans notre société marocaine.

L'autre jour, avec un ami, dans un super marché, j'ai été sidéré d’entendre un couple entrain de faire un choix pour acheter un Coran grand format pour le mettre, je cite, "juste à côté de la télé, au salon", car "la couleur et les arabesques de la couverture iraient très bien avec l'ensemble".

Le Coran est loin d’être un objet ornemental. Le Coran vient du verbe lire, ce qui en dit long sur son utilité. Le Coran retrace tous les aspects de notre vie contemporaine, celle ancestrale et celle à venir. Le Coran est conseils et mode de vie, prévention et guérison, savoir et savoir-faire. Le Coran est à notre portée pour être lu, compris, appris par cœur.

Malheureusement, nous ne le lisons vraiment que par occasions, en particulier durant le mois de ramadan, le vendredi jour de la prière collective, ou bien au primaire et au secondaire où il est inclus dans le module d’éducation islamique. Bref, il est devenu pour nous pareil à un roman, un dictionnaire ou une revue : c’est quand nous en avons besoin qu’on le consulte…

Je vais aller plus loin en affirmant que la plupart des jeunes ne connaissent même pas les petites sourates élémentaires, ni même les incontournables versets du Trône (ayats alaarch, ou elkorsi). C’est dire combien nous banalisons le livre sacré, paresseusement. Nous le lisons peu ou pas du tout. Quant à l’école coranique, jadis phare de l’apprentissage du Coran, aujourd’hui présente en milieu urbain (quartiers populaires) et rural, elle est peu fréquentée, en vérité.

Le plus alarmant, cependant, c’est le cas des parents qui doivent donner le bon exemple et qui eux-mêmes, hélas, ne lisent pas le Coran. Pire : à un jeune âge où leurs enfants peuvent facilement apprendre les versets du Coran, ils les habituent, à Internet, à Playstation et à des programmes tels Doffus et consorts.

Le Coran dans tout ça ? Il continue à être négligé dans notre société marocaine, ne nions pas ce fait. Si tu as lu cet article jusqu’au bout, je te demande à toi, oui, à toi : depuis quand n’as-tu pas terminé la lecture du Coran, de «A» à «Z» ? Beaucoup ne l’ont pas fait depuis belle lurette. C’est grave, mais ce n’est pas irrémédiable.

Je prie pour que nous connaissions réellement la chance que nous avons de parler l’arabe, langue du Coran et langue de notre Prophète Mohammed, prière et salut sur lui. Je prie pour que nous sachions que c’est justement le Coran qui unit les musulmans du monde entier. Je prie pour que nous lui accordions sa vraie place, non dans le décor de nos habitations, mais dans nos cœurs. Je prie pour que chacun(e), en prenant connaissance de ces lignes, se réconcilie avec le Livre de DIEU, le Coran, et s’engage à le lire régulièrement. Je prie pour que ce trésor spirituel qu’est le Coran soit appris par cœur par moi, toi, nos proches, nos amis, par tous les musulmans, et que ses fondements soient appliqués. Faisons le premier pas et le Seigneur ne nous décevra pas. Bonne lecture et bon apprentissage.

لا أحد منا ولد سعيدا، لكن الرحمان خلق مع كل واحد القدرة على نشر السعادة من حولنا. اليوم، يوم عيد، لدى وجب علينا تكثيف الجهود لإسعاد الآخرين، و أول خطوة في هذا الاتجاه هي الابتسامة في وجههم، اليوم، و غدا، و سائر الأيام إن شاء الله. كل عيد و أنتم لطاعة الله أقرب.

Personne n’est venu au monde heureux, nous sommes nés, néanmoins, avec la faculté de créer le bonheur. C’est pourquoi, aujourd’hui, jour de fête, rends les autres heureux, en souriant tout simplement, de ton sourire le plus doux, aujourd’hui et chaque jour…

Mon meilleur ami m’a demandé, juste hier, ce que j’avais. En fait, il ne m’a rien demandé, juste j’ai répondu à un de ses messages par portable et je l’ai informé que j’étais malade ces jours-ci et que j’ai eu une chute de tension, en plus des problèmes cardiaques, pour lui souhaiter à la fin bonne fête. Il m’a répondu par bonne fête aussi. Je me suis senti négligé, sans valeur, entre nous. Moi, à sa place, je serais venu voir ce qui n’allait pas, car c’est grave une chute de tension, ou tout au moins l’appeler et juger de son état. C’est mon meilleur ami, je vous dis, alors que dire des autres qui comptent aussi et qui ne prennent même pas la peine de demander de mes nouvelles. En tout cas, pas plus que le nombre des doigts des deux mains, il y a eu mes stagiaires qui ont demandé de mes news par simple SMS également. Bref, si vous tombez malade, si vous disparaissez pour un certain temps du champ de vision de votre entourage, si personne ne vient frapper à votre porte pour offrir son assistance ou dire des mots gentils, n’en demandez pas trop, n'en faites pas tout un plat. Si vous recevez des visites et qu’on s’enquiert directement de votre santé, vous êtes un individu verni. C’est déjà un bon geste et c’est le geste qui compte. Et si vous ne recevez rien, ou comme dans mon cas quelques seulement SMS atterrissent sur votre GSM, eh bien tant mieux, car vous êtes rassuré(e) quant aux sentiments réels qu’on vous témoigne. Que faire ? Ne changez pas, mais freinez cet amour, cette compassion, cet intérêt que vous portez à ceux qui ne le méritent guère, ni plus, ni moins…