A mon frère palestinien,

A ma sœur palestinienne :

Malgré ta souffrance quotidienne,

malgré tes peines,

malgré tes larmes,

malgré le silence meurtrier

d’un monde complice,

lâche et hypocrite :

Tiens le coup,

ne baisse pas les bras,

ne fais pas comme nous,

car sans ta résistance,

nous ne sommes rien,

non, rien,…

qu’une pâture jetée aux chiens.

Pour être un homme, j’ai laissé mes habitudes d’enfant:le foot, samedi et dimanche, avec les copains; la lecture de bandes dessinées matin et soir; me planter devant la télé des heures durant; écrire des histoires fruit de mon imagination débordante; dessiner et peindre; collectionner tout et rien, ainsi que bien d’autres choses devenues des habitudes dans ma vie.

Pour être homme, il me fallait me faire un nom, un statut social. J’ai étudié et joué du coude pour y arriver. J’ai peiné et appris à surmonter les échecs et la souffrance. J’y suis allé, parfois, contre vents et marrées et, de fil en aiguille, j’en suis arrivé à me croire homme.

Pour être homme, juste après mon opération sur le cœur, j’ai dû filtrer mes connaissances et je découvris que j’avais, en fait, peu de véritables amis, peu de personnes en qui je pouvais croire.

Pour être homme, j’ai appris à pleurer en silence, comme hier, et il y avait longtemps que je n’avais pleuré comme ça.

Pour être homme, j’ai compris, finalement, que seul l’amour est au dessus de tout, mais pas n’importe quel amour : celui d’aimer DIEU Unique, Clément et Miséricordieux.

Pour être homme, j’essaye d’être un homme correct, honnête, responsable, droit, optimiste, croyant, tout en un, ni plus, ni moins.

Un paysan avec ses trois ânes se rendit au marché pour vendre sa récolte. La ville était loin et il lui faudrait plusieurs jours pour l'atteindre. Le premier soir, il s'arrêta pour bivouaquer non  loin de la maison d'un vieil hermite. Au moment d'attacher son dernier âne, il s'aperçut qu'il lui manquait une corde. « Si je n'attache pas mon âne, se dit-il, demain, il se sera sauvé dans la montagne ». Il monta sur son âne après avoir solidement attaché les deux autres et prit la direction de la maison du vieil hermite. Arrivé, il demanda au vieil homme s'il n'aurait pas une corde à lui donner. Le vieillard avait depuis longtemps  fait voeux de pauvreté et n'avait pas la moindre corde, cependant, il s'adressa au paysan et lui dit : « Retourne à ton campement et comme chaque jour fait le geste de passer une corde autour du cou de ton âne et n'oublie pas de feindre de l'attacher à un arbre ». Perdu pour perdu, le paysan fit exactement ce que lui avait conseillé le vieil homme. Le lendemain dès qu'il fût réveillé, son premier regard fût pour son âne. Il était toujours là! Après avoir chargé les trois baudets, il décida de se mettre en route, mais là, il eut beau faire, tirer sur son âne, le pousser, rien n'y fit. L'âne refusait de bouger. Désespéré, il retourna voir l'hermite et lui raconta sa mésaventure. « As-tu pensé à enlever la corde? » lui demanda-t-il. « Mais il n'y a pas de corde! » répondit le paysan. « Pour toi oui, mais pour l'âne... » Le paysan retourna au campement et d'un ample mouvement, il mima le geste de retirer la corde. L'âne le suivit sans aucune résistance.

 
Je ne me moque pas de cet âne. Ne sommes-nous pas, nous aussi, esclave de nos habitudes, de nos échecs, pire : esclave de nos accoutumances mentales? Demande-toi, mon frère, ma soeur, quelle corde invisible t’empêche de mettre un pas devant, de prendre l’initiative et de progresser..

La vie est un chemin rempli de surprises. La fin est notre lot à tous, mais personne ne la connaît. Tu peux faire des choses dans un instant, pour lesquelles tu te repentiras  toute la vie.

Je m’adresse à ces personnes qui font sourire mon coeur...

Pour les amis qui ont toujours été près même quand je ne me sentais pas bien….

Pour les personnes qui ont fait que ma vie a été différente…

Pour les personnes qui, lorsque je regarde  derrière,  je sens beaucoup de nostalgie...

Pour les  personnes qui m’ont donné de la force quand je n’avais pas d’entrain pour travailler…

Pour les personnes que j’ai aimées..

Pour les personnes que j’aime..

Pour les personnes que j’ai fréquentées..

Pour celles que je fréquente..

Pour celles que j’ai seulement rencontrées dans mes rêves...

Pour celles que je rencontre tous les jours et à qui je n’ai pas l’opportunité de leur dire tout ce que je ressens en  regardant leurs yeux...

Pour ces personnes qui m’ont consolé lorsque je me suis  senti seul et qui m’ont aidé à comprendre que peu importe en combien de morceaux mon coeur s’est brisé, le monde ne s’arrêtera pas pour que je le répare…

Pour ces personnes qui m’ont accompagné et à la fois ont essayé d’adoucir ma douleur quand tout était mort en moi, comme dans un nuage de poussière…

Pour celles qui sont, à présent, loin de moi, sous d’autres cieux ou sous terre…

Pour celles qui ont déjà oublié combien  importantes elles ont été pour moi....

Nous n’avons qu’une seule vie à vivre et elle est toujours plus courte que ce que nous nous  imaginons. Chaque moment est très important, c’est pourquoi je garde  toutes les personnes importantes dans ma vie, à l’intérieur d’une boîte dans mon coeur…