Michael Jackson est décédé le 25 juin 2009. Il a eu des funérailles grandioses dignes d’un artiste qui a marqué, de l’avis de ses pairs et de ses fans, son époque par son talent de danseur et de chanteur. Et pourtant il était parti seul…
Lors des dites funérailles, son corps a été placé dans un cercueil de velours bleu roi, doré à l'or fin, devant des milliers de présents, dont une bonne partie de chanteurs et autres artistes et personnalités célèbres. Et pourtant il était parti seul…
Devant son cercueil, on a fait son éloge posthume, on a chanté, on a pleuré, on a applaudi, on a fait des confidences pour montrer qu’on l’aimait beaucoup et qu’on ne l’oublierait jamais. Et pourtant il était parti seul…
Concernant l'administration de ses biens, elle a été retirée à sa mère. 40% de la fortune de Michael Jackson, fortune estimée à 500 millions de dollars, reviendront aux enfants, 40% à sa mère et 20% à des fondations pour enfants. Lui, il a vécu pour amasser autant d’argent et pourtant il était parti seul…
On rendra, de temps en temps, un hommage public au « King of Pop ». On mettra peut-être son nom sur des boulevards, des fondations, voire des prix musicaux au même titre que les oscars du 7ème art. Des documentaires, des films, des imitateurs et des livres verront le jour pour immortaliser, en quelque sorte, son image. Et puis on s’arrachera à prix d’or quelques uns de ses habits, ou autres trucs que ses proches ou amis du show bizz jugeront utile, le moment venu, de les vendre en séance publique…Quelle hypocrisie !
Michael Jackson parti seul a toujours vécu seul. C’est un homme que la célébrité a ensorcelé et que le show bizz n’a pas épargné. C’est un homme étrange que personne ne peut prétendre connaître vraiment. Millionnaire, star de la pop music, idole de millions de fans, il est mort mystérieusement à l’âge de cinquante ans, sans rien emporter dans son tombeau, ni millions, ni chansons, ni titres. C’est, à mon avis, un autre souffre-douleur de ce que l’on nomme l’art. L’industrie artistique est mortelle et voici une autre de ses victimes, ni plus, ni moins. A qui le tour ?....