La pudeur est un caractère de l’âme qui pousse l’individu à faire ce qui élève et embellit et qui pousse à abandonner ce qui rabaisse et enlaidit. La pudeur est ce sentiment qui rend honteux devant les gens, lorsque l’on fait quelque chose contraire à la bonne conduite, mais c’est aussi le sentiment qui rend honteux devant le Seigneur lorsqu’on délaisse une obligation. Et c’est encore le même sentiment qui rend honteux devant les gens, lorsqu’on délaisse ce qu’il conviendrait de faire.  

Où on est-on avec la pudeur, aujourd’hui, dans nos sociétés arabes supposées être musulmanes? La pudeur est perçue comme un signe de faiblesse, de fragilité morale, de complexe d’infériorité, au point qu’elle est devenue d’une rareté incroyable. Est-ce une question d’éducation qui ne passe pas, ou d’influence négative de ces dites technologies de l’information et de la communication comme l’Internet? Les deux à la fois, sans doute, en plus de la mauvaise fréquentation et du désir de ressembler à ces idoles (schizophrènes pour la plupart) médiatisées par cette sacrée télévision qui annihile quasiment le rôle des parents. Je n’ose même pas, des fois, la regarder en présence de ma famille ou de mes amis, de crainte de tomber sur une pub ou un clip musical arabe tout ce qu’il y a d’impudique.

Ouvrez les yeux autour de vous, je ne parle pas chinois : dans la rue, au boulot, dans nos écoles, sur nos plages, sur nos terrains de sport, dans nos moyens de transport, voire des fois au sein même de nos foyers, sans généraliser pour autant, la pudeur est mise au placard !

La personne impudique, au nom de la liberté d’expression soi-disant, peut faire ce qu’elle voudra, sans honte, avec le silence, hélas, complice de son entourage. Pourquoi s’étonner, ou s’indigner, donc, si l’irrespect de soi entraîne l’irrespect envers les autres ?

Un petit mot, cependant, pour ces individus beaux parleurs qui travaillent dans l’ombre pour faire de l’impudeur une mode, un style de vie, une liberté d’expression, dans nos sociétés arabes : arrêtez, repentez-vous tans qu’il est temps… Vous avez assez fait de mal comme ça.. Nos jeunes sont désorientés, sans culture, sans identité, sans confiance…Vous en avez fait les consommateurs aveugles de vos produits…Vous faites ça pour le fric, assurément, mais ce que vous gagnez aujourd’hui et qui vous enrichit, vous le payerez un jour…

A peine avons-nous le temps de penser au lendemain qu’il est devenu hier. Abusons du présent, laissons le futur aux rêveurs et le passé aux morts.

Aujourd’hui est la plus importante journée de notre vie puisqu’hier ne nous appartient déjà plus et que demain n’est encore qu’une illusion.

C’est aujourd’hui, toujours aujourd'hui, que devrait être le plus beau jour de notre vie. C'est aujourd'hui qu'il faut réaliser ce que l'on veut. C’est l’instant présent qui importe. C’est dans le présent qu’on crée notre avenir, alors pourquoi tant craindre l’imprévu?

Bien vivre son présent est une promesse de bonheur pour l’avenir. Aujourd’hui tournons la page sur hier et ne regardons pas demain. Chaque instant consacré à regretter le passé est un moment perdu à jouir du présent. Cette journée est un merveilleux cadeau que la vie nous fait. Profitons donc de notre journée. 

Tu sais, aucun de nos efforts n’est vain, aucun de nos efforts n’est perdu : tout est répertorié dans notre mémoire. Nous sommes nés pour plus que ce que nous pensons, nous sommes nés pour plus que ce que nous répètent à longueur de jours ces voix autorisées et estampillées de ce monde bas de plafond qui ne veut surtout pas que nous rêvions, le rêve est interdit sauf.... le rêve formaté, le rêve d’une certaine télé paraphé par les autorités du ministère du rêve avorté et soigneusement sabordé et édulcoré, vidé de sa substance. Tu sais, nous sommes chacun, chacune, aussi large que le cosmos et tous les univers qui vibrent au-delà de tous les cosmos. Tu sais, toi, t’es beaucoup plus que ce que tu crois. C’est tellement bon quand tu crois en toi. Sache que t’es rien et qu’en même temps, au même moment, t’es tout. Cesse d’être un petit toutou aux ordres de tes maîtres et maîtresses. Souviens-toi de toi, souviens toi que tu es toi. Tu sais, cette marche vers toi, c’est peut-être ce qu’il y a de plus fort en toi, dis le toi, répète le toi, tes pas ne sont pas perdus, t’es pas perdu et ça, redis le toi à tout moment, tout le temps, plus qu’une fois, plus que sept fois sept fois. Tu sais quoi ? Chacun, chacune, est unique, spécial, irremplaçable. Sois donc fier de toi et cesse de te considérer moins que lui, moins qu’elle ou que moi.