Enfin les premiers résultats de mes stagiaires (TSGE, TSC et TSSD)tombent. Je suis super super super content pour chacun et chacune, peut-être plus content que tous les autres formateurs. Une joie non totale, cependant, du fait que beaucoup n’ont pas réussi.
Félicitations donc pour ceux et celles qui ont sué et se sont battus pour réussir. Je dis un grand BRAVO aux lauréat(e)s qui vont nous quitter et affronter le monde professionnel et bonne continuation en 2ème année pour ceux et celles qui viennent de passer le premier cap.
Il y a les admis (plus que dix de moyenne générale) et les rachetés (c'est la même chose, sauf que la moyenne se situe entre 9 et 10).
Malheureusement, il y a aussi les redoublants (ils doivent tirer leçon des failles de l'année passée), les réorientés (ils changent de filière mais restent au même niveau de TS) et les éliminés (les grands perdants qui, pour une raison ou autre, ont mal géré leurs cours). Tout le monde doit tirer leçon de cette expérience scolaire.
Je voudrai également ajouter deux constats, à ce propos. Primo, mieux vaut tard que jamais, comme dit le proverbe, car des étudiants ont été récupérés alors qu'ils devaient redoubler. Secundo, est-ce une raison (ce retard) pour insulter l'établissement de formation dans lequel cette dernière s'est déroulée?... C'est honteux et je vous laisse juger par ce dialogue de mes étudiants, pour la plupart, sur Face Book, avec un MERCI au nom de vos « moutons »...je veux dire de vos formateurs ! Traiter un prof de mouton, aussi incompétent qu'il soit, est indigne et ne peut que se retourner contre l'employeur de ce terme et ses complices rigolos. Face Book n’est point fait pour tourner en dérision ceux qui ont veillé, à chaque séance, sur votre formation. N’oubliez pas de vous poser cette question, chers étudiants, chacun à soi-même : « ai-je vraiment tout donné pour réussir et mériter de passer ? »
Pour finir, je dirai que des parents seront heureux, fous de joie, et d’autres déçus car ils vous aiment et ressentent votre peine. La vie continue, toutefois, et ce n'est pas la fin du monde ; c’est juste un examen scolaire terrestre. Et dites-vous bien que nul n’est condamné à l’échec. Pensez-y...