J'avais une jeune femme qui m'aimait et que j’aimais. J’étais son prince et elle ma fée. J'avance seul, à présent, parce que c'est ainsi, parce que rien ne me retient à ses yeux, parce que ça n'en vaut plus la peine, il parait. Je retrouve une vie oubliée et moi ça me chagrine, mais c'est comme ca, ainsi va la vie. On arrête tout et on avance. Maintenant, tout est fini à ses yeux. Je lui souhaite du bonheur et plein d'amour, de joie et peu de peine. Je referme la porte et tourne la page, mais dans mon cœur demeure sa place. Peut-être parce que je n’ai pas assez dit les choses, ou parce que je suis trop envahissant comme m'ont dit certains. Ou parce que je l'aime trop à ma manière. Sans regret, on divorce car c'est la meilleure chose à faire. C'est dur à concevoir, dur à imaginer, mais peu importe, je ferai avec. Et demain, ou après demain, après la pluie, le beau temps rejaillira et le printemps resurgira, encore plus resplendissant.