Pour être un homme, j’ai laissé mes habitudes d’enfant:le foot, samedi et dimanche, avec les copains; la lecture de bandes dessinées matin et soir; me planter devant la télé des heures durant; écrire des histoires fruit de mon imagination débordante; dessiner et peindre; collectionner tout et rien, ainsi que bien d’autres choses devenues des habitudes dans ma vie.
Pour être homme, il me fallait me faire un nom, un statut social. J’ai étudié et joué du coude pour y arriver. J’ai peiné et appris à surmonter les échecs et la souffrance. J’y suis allé, parfois, contre vents et marrées et, de fil en aiguille, j’en suis arrivé à me croire homme.
Pour être homme, juste après mon opération sur le cœur, j’ai dû filtrer mes connaissances et je découvris que j’avais, en fait, peu de véritables amis, peu de personnes en qui je pouvais croire.
Pour être homme, j’ai appris à pleurer en silence, comme hier, et il y avait longtemps que je n’avais pleuré comme ça.
Pour être homme, j’ai compris, finalement, que seul l’amour est au dessus de tout, mais pas n’importe quel amour : celui d’aimer DIEU Unique, Clément et Miséricordieux.
Pour être homme, j’essaye d’être un homme correct, honnête, responsable, droit, optimiste, croyant, tout en un, ni plus, ni moins.