La ville de Safi respire ces derniers jours un air quasi pur avec l’arrêt des ateliers de production à l’Office Chérifien des Phosphates local. Plus de pollution chimique qui empoisonne la ville et ses alentours, pour le moment ! Selon les dires de quelques responsables, cet arrêt est une conséquence de la crise boursière mondiale, puisque les pays industrialisés, qui comptent beaucoup sur notre phosphate, ont demandé une baisse des prix, chose que le Maroc refusa. La production cessa aussitôt, même si ce n’est que momentanément, jusqu’à l’arrivée à un accord. Et entre nous, que ces personnes prennent tout leur temps : crise ou pas, notre phosphate est notre richesse naturelle vitale, au même titre que la pêche, et le Maroc n’est pas né de la dernière pluie pour céder aux pressions de clients empêtrés dans les méandres d’une catastrophe économique qui les frappe de plein fouet. En tout cas, ce qui me réjouit c’est surtout qu’ici, à Safi, jusqu’à la publication de cet article, il y a zéro pollution chimique. Le malheur des uns, fait le bonheur des autres, c’est sûr. Pourvu que ça dure…