Communication :
le feed-back en milieu professionnel
Que vous soyez manager, responsable d’une équipe, chef d’entreprise, enseignant... ou tout simplement mère ou père de famille, vous êtes amené à dire ce que vous pensez d’un travail, c’est le feed-back ou rétroaction.
Quelles sont les caractéristiques d’un bon feed-back ?
rRespect et confiance réciproques sont indispensables en se souvenant bien que vous devez vous mettre dans une attitude flexible et ouverte. C’est à vous de donner en premier pour recevoir ensuite ;
rCe doit être un feed-back informatif plutôt que d’appréciation, plutôt que dire "bravo, c’est bien ou très intéressant", il est plus utile et plus aidant d’ajouter pourquoi c’est bien. Par exemple : Si votre secrétaire a fait un excellent travail, mais avec des fautes d’orthographe ou un mauvais renvoi, ne commencez pas par cela, mais dites lui ce qu’elle a fait de bien c’est une façon simple de la remercier pour tous les efforts qu’elle a fournis ;
rUn bon feed-back doit être limité et ce pour deux raisons: La première c’est que trop d’informations tue l’information. La deuxième raison: s’il y a trop de choses à dire (en mal) c’est qu’il y a un problème de cadrage, de positionnement: La personne est-elle faite pour le poste ? A-t-elle besoin d’une formation complémentaire? Est-ce que les conditions dans lesquelles le travail a été réalisé étaient satisfaisantes? Avez-vous été clair, précis, contextuel dans votre demande?
rSi vous êtes plus spécifique que global, attention à votre feed-back. Le spécifique est plus analytique, le global plus synthétique. Tous les détails (bons ou mauvais) sautent aux yeux du spécifique.
rIl faut que la personne puisse vous écouter dans de bonnes conditions et que soyez vous-même disponible pour une compréhension réciproque. On ne fait jamais un feed-back dans un couloir, entre deux portes ou au moment de monter dans un moyen de transport. Il convient d’être dans un endroit tranquille et serein, propice à un échange assertif ;
rVotre feed-back doit être clair, précis, lisible, compréhensible. D’ailleurs, il faut vérifier que votre interlocuteur a bien compris ce que vous avez dit ;
rUn bon feed-back doit proposer des pistes de progrès. Proposez, plus qu’imposez. En imposant vous créez des zones de résistance et d’opposition qui peuvent s’exprimer maintenant ou plus tard, mais si les personnes qui travaillent avec vous participent et proposent, cela ne évitera bien des mésententes.
Bref, un bon feed-back prend en considération « l’environnement », si j’ose dire, de l’autre et doit terminer sur une bonne impression :